Afin de poursuivre dans les réflexions menées depuis le départ de cette aventure :
Il est une question importante pour ceux qui envisagent un MBA sur deux années. En effet, comme nous l’avons vu dans un précédent message, il existe plusieurs formats de formation pour obtenir ce diplôme.
Ainsi, les formats sur deux années, telle que celle proposée par l’Université et HEC de Genève, se basent sur deux années distinctes :
Il faut tout de même noter que la formation de Genève propose aussi une seconde année généraliste pour ceux qui ne souhaitent pas effectuer de spécialisation.
Quoi qu’il en soit, ceux qui auront ce choix à faire se posent façe à un dilèmne, quelle option choisir et est-ce la bonne ?
Comment choisir ?
Cette question peut rapidement devenir pénible, mais il est vital de bien poser les bases qui aideront à faire le tri.
Cela rejoins d’ailleurs une des questions présentées dans le message précédent :
Ainsi, il faut commencer par :
- Définir si on le fait pour soit ou son entreprise
- Définir ce qu’on est capable de supporter durant l’année en question (ce qui intègre aussi la langue utilisée durant l’enseignement)
- Imaginer ce que l’on souhaite faire quelques années plus tard
- Définir si on a une volonté forte pour un sujet sans avoir de réels objectifs associés
Pour qui je fais la formation ?
Cette question peut paraître simpliste, mais de nombreuses entreprises proposent d’inclure ce type de programme de formation à leurs employés motivés.
Cela peut passer par du sponsorship partiel ou complet, ou la prise en charge des absences, ou tout autre arrangement.
Ce type de négociation implique souvent des contreparties sur le choix de cette spécialisation.
En effet, si par exemple vous travaillez dans le milieu de la finance de marché, il pourra vous être demandé (ou conseillé) de choisir la spécialisation “Gestion quantitative de portefeuille”.
Cette question est donc entièrement liée avec votre degré de liberté façe à cette spécialisation.
Capacité d’acceptation
A ce moment, il faut réfléchir sur sa capacité d’acceptation aux difficulités, car cette seconde année, comme la première sera effectuée en même temps que son travail.
De ce fait, il faut regarder la correspondance entre les compétences requises et celle dont on dispose pour ne pas être totallement noyé par le travail demandé.
Par exemple, si les mathématiques et les statistiques ne sont pas votre fort, la “Gestion quantitative de portefeuille” est à oublier.
De plus, la langue d’enseignement est à considérer lors de cette évaluation. Dans les sessions enseignées en anglais, les cours donnés ainsi que les rapports et les présentations à fournir seront en anglais. Cela demande un niveau minimal assez élevé.
Volonté personnelle
Cette question fait appel à vos envies, car elle demande à réfléchir sur ses envies.
Il est tout à fait possible de choisir une spécialisation Marketing, alors que son métier courant n’a totalement aucun lien. De la même manière, certaines spécialisations vont plutôt toucher votre fibre personnelle.
On peut trouver dans ce type de contexte les spécialisations liés à un milieu spécifique (par exemple les Métiers du Luxe), ou à un domaine spécifique (par exemple les spécialisations en relation avec le développement durable).
Vision du futur
Cette question est liée avec la précédente, car elle vous demande un travail de projection.
Il faut donc réfléchir sur son positionnement professionel à moyen terme (dans 3-5 ans par exemple), sans forcément se brider sur le contexte.
Pour simplifier, on peut se poser la question suivante :
- Où me vois-je dans cinq ans, sans prendre en compte mes contraintes présentes ?
C’est à ce stade que l’on peut s’imaginer dans une entreprise (courante ou autre), dans un milieu (automobile, milieu du luxe, industrie, …), voire dans son entreprise. C’est donc à ce moment que la question de l’élevage des chèvres dans le Larzac peut ressortir.
Cette visualisation permet de mieux réfléchir sur ce qui manque afin de toucher au mieux cet objectif.
Conclusion
Ce message est destiné à vous positionner sur ce choix qui va vous servir ou désservir suivant la décision finale. En effet, il faut proscrire les mauvais choix ou ceux qui ne correspondent pas à vos souhaits ou votre objectif.
Cette formation est très exigeante et il faut absolument éviter d’avoir pendant toute l’année cette question dans la tête :
- Mais pourquoi j’ai choisi cette option ?
Dans le même ordre d’idée, le travail sur la volonté personnelle et la visualisation permet de réfléchir dès le départ sur la valorisation de cette formation et aussi de sa spécialisation.
Il faut aussi se préparer à répondre lors d’un entretien à la question :
- Pourquoi avez-vous suivi cette formation ?
Pour ma part, cette réflexion a été intense et à abouti au choix de la spécialisation Gestion des risques d'entreprise. Cette spécialisation permet de se préparer à une stratégie qui est aujourd’hui intégrée dans toutes les entreprises aujourd’hui.
Romelard Fabrice [MBA]
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