Je ne vais pas revenir sur les détails des informations collectées durant les sessions de cet évènement, je vous invite à consulter la liste des messages précédent pour cela. Je vais plutôt vous donner mon ressenti sur ma participation à celui-ci.
Ce fût donc pour moi la première fois que j’assistais à une PDC, qui est donc essentiellement orientée pour les développeurs autour des technologies Microsoft.
Les Sessions
Le premier point est que cet évènement n’est pas systématique, il est donc organisé uniquement lorsque Microsoft a des nouveautés importantes à communiquer en matière de développement.
Ainsi cette année, voilà les nouveautés évoquées que j’ai retenu, par ordre d’importance :
- Windows Azure et SQL Azure avec l’annonce de la commercialisation de la solution
- SilverLight 4 (disponible en béta)
- SharePoint 2010 (pour ceux qui n’ont pas suivi la SPC de Las Vegas)
- Visual Studio 2010, qui reprend tout cela dans une seule et unique interface de développement
- SQL Server 2008 R2
Pour ma part, j’ai donc été très intéressé par les sessions SilverLight 4 et les sessions SharePoint (nouveauté sur les accès aux données depuis le développement). Azure m’étant plus éloigné, j’ai approfondi ma connaissance de la plateforme.
Je sais que d’autres produits et technologies ont été abordé (OSLO, DUBLIN, GENEVA, .NET FrameWork 4, …), je vous invite à consulter les sessions qui vous intéresse qui seront entièrement disponibles dans quelques jours sur le site de la PDC.
La socialisation
En ces temps de développement d’outil de socialisation comme FaceBook ou Twitter, le développement de son réseau de connaissance est toujours bien meilleur en réel, que ce soit formel ou informel.
Ainsi, ce fut donc l’occasion de nouveaux acteurs français sur les technologies Microsoft, que ce soit des MVP, Microsoftees, clients ou prestataires. J’ai d’ailleurs découvert, durant une soirée, l’utilisation faite par un client du système Azure (développement d’un moteur de calcul mathématique exécuté sur Azure tel un Grid, mais sur des courtes durées et avec un grand nombre d’instances).
Le second point de la socialisation est de nous retrouver à un endroit tel que Los Angeles entre “communautaires” (quelque soit la plateforme) pour partager nos informations, nos sensations ou simplement une bierre :)
Le Cadre
Cet évènement s’est donc déroulé dans Los Angeles, plus exactement à DownTown. Il faut savoir que cette ville est gigantesque et que DownTown est le “quartier d’affaire” de LA. Ainsi, hormis les soirs de match des Lakers (dont le tarif des places est élevé), ce n’est pas un coin très vivant. A cela, il faut ajouter les 9 Heures de décallage horaire, les journées de sessions intenses, l’éloignement des autres quartiers connus de LA, le tarif élevé des taxis et la réputation dangereuse de la ville (ce n’est pas qu’une réputation quand on regarde les informations locales).
Le résultat fût donc que nous sommes restés très sages :), de retour à l’hotel au plus tard à 22 Heures. Bref, les TechEd de Barcelone étaient beaucoup plus festifs.
Mes impressions sur la ville et la région
Le premier point est que le climat est très agréable, mais cette sensation de gigantisme est toujours présente et rapidement désagréable. On comprend rapidement que sans voiture, on ne pourra pas faire grand chose.
Le second point négatif est réellement la place incroyable de la voiture dans cette région. On ne peut pas dire que ce soit une région ou l’écologie soit entrée dans les moeurs (en tous cas pour la voiture). Les énormes voitures sont monnaie courante et les voitures de premium ou luxe sont vraiment très nombreuses (beaucoup de marques allemandes d’ailleurs).
La ville a pris la crise financière et immobilière de plein fouet et cela ne semble pas s’être réellement résorbé (un chauffeur de taxi me disait donc qu’il a eu perte de chiffre d’environ 50% cette année). Durant notre séjour, les étudiants de UCLA manifestaient pouir le problème du financement de leur scolarité (env 10K $ par an) et les “homeless” sont partout dans le quartier (certain offrant même des blagues contre des $).
Enfin, il faut rajouter l’étape désagréable des aéroports, que ce soit à l’aller ou au retour. On ne s’y sent pas du tout bien, car un climat opressant est toujours présent. Par exemple, tous les bagages sont maintenant scannés (bagages en soute et bagages à main), et il faut emmener soit même son bagage au scanner pour ceux en soute.
Conclusion
Je suis venu à la PDC pour les conférences et sur ce point je n’ai pas été décu, que ce soit par la variété ou le nombre. Je conseille donc à tous ceux qui peuvent avoir l’occasion d’y assister de ne surtout pas hésiter, c’est une réelle expérience.
Je terminerai donc par remercier tous ceux qui ont permis que ce déplacement me soit possible, que ce soit chez Microsoft ou dans mon entreprise.
Romelard Fabrice [MVP]
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